Angiologie et médecine vasculaire, chirurgie générale - N. f. Du grec endon [endo-], au-dedans, du latin arteria et du grec artêria [artéri(o)-, -artériel], relatif à une artère, vaisseau qui porte le sang du coeur vers les différents organes et du grec -ôsis [-ose], suffixe désignant des maladies non inflammatoires ou/et des états chroniques. L'endartériose oblitérante affecte les structures vasculaires distales (c'est-à-dire aux extrémités) des membres. Les personnes les plus atteintes sont en général des hommes jeunes tabagiques chez lesquels le tabac a une action spastique, c'est-à-dire qu'il réduit le calibre des vaisseaux sanguins, et les sémites , d'Europe centrale (dans ce cas, la maladie a une origine génétique). Cette pathologie se traduit par une artérite (inflammation des parois des vaisseaux sanguins, notamment de l'intima) distale des jambes et/ou des bras, accompagnée de douleurs parfois très vives, de thromboses veineuses ou artérielles qui touche les vaisseaux de calibre moyen et d'ulcérations. Sans traitement, la mort peut survenir en quelques années, parfois dans un temps encore plus court, car les vaisseaux rétrécis n'apportent plus assez d'oxygène aux orteils ou aux doigts et la gangrène peut apparaître rapidement. Par temps froid, les extrémités deviennent blanches, puis bleues et enfin rouges. Chez les fumeurs, les vasodilatateurs sont rarement opérants et seul l'arrêt immédiat et total du tabagisme peut enrayer l'évolution de la maladie. La thromboangéite oblitérante ou thrombangéite oblitérante est aussi connue sous le nom de maladie de Léo Buerger (chirurgien urologique américain, né à Vienne - Autriche - le 13.09.1879, mort en 1943), d'endartériose de Leriche, de thromboangiose de Leriche, de thromboangéite oblitérante, de thromboartérite juvénile et d'endartérite oblitérante juvénile.