Dictionnaire médical

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Cellulite dentaire

Histologie, infectiologie, angiologie et médecine vasculaire N. f. * cellulo : du latin cellula, dim. de cella {cellul(o)-, -cellulaire}, chambre ; racine des termes relatifs à la cellule ; * ite : du grec -itis , suffixe désignant, en médecine, une maladie inflammatoire. * La cellulite diffuse est aussi connue sous le nom de phlegmon diffus. - N. m. * phlegmon : du latin médiéval phlegmon, du grec phlegein [-phlegmon], inflammation, brûlure. Un phlegmon est l'inflammation aiguë ou subaiguë d'un tissu sous-cutané ou plus profond. Syn. : phlegmasie. Il en résulte plusieurs formes avec des degrés de gravité très différents. Dans le phlegmon diffus, l'inflammation est aiguë et s'étend progressivement aux tissus conjonctifs. Il en résulte des infiltrations purulentes avec, en l'absence de soins énergiques, la nécrose (mort) des tissus atteints. Le phlegmon généralisé en est une forme particulièrement grave. Le phlegmon ligneux est une variante du phlegmon diffus, dans lequel on note une extrême dureté des tuméfactions. Le traitement consiste, selon le type de phlegmon, en une antibiothérapie ou une exérèse chirurgicale. Dans les phlegmons des gaines et des tendons (syn. phlegmon des gaines synoviales), l'inflammation touche le plus souvent les doigts qui deviennent rouges et très douloureux. Le traitement est une urgence : exérèse chirurgicale des tissus morts et antibiothérapie adaptée au(x) germe(s) responsable(s). Autre exemple : le phlegmon périamygdalien qui se développe autour des amygdales palatines (au fond de la gorge), suite à une angine mal soignée. Les conséquences peuvent être invalidantes au point de ne plus pouvoir ouvrir complètement la bouche. L'infection se traduit en plus par de fortes fièvres et douleurs. Le traitement consiste en l'incision du phlegmon avec drainage et antibiothérapie. Dès la guérison (1 à 2 mois), il faut envisager l'amygdalectomie ou ablation des amygdales. Un dernier exemple : le phlegmon emphysémateux ou phlegmon gazeux, qui est un phlegmon diffus avec dégagement par les tissus qui se nécrosent, de gaz putrides. Cette pathologie est plus connue sous le nom de gangrène gazeuse. Adj. : phlegmasique, phlegmoneux : qui se rapporte à un phlegmon ou qui en a l'aspect. * Autre forme infectieuse : la cellulite dentaire ou cellulite périmaxillaire. Comme les autres cellulites infectieuses, elle débute par une infection plus ou moins localisée des tissus mous qui entourent le maxillaire ou par une nécrose pulpaire (c'est-à-dire la mort des tissus mous ou pulpe contenus dans la dent et comprenant le nerf et les vaisseaux sanguins) résultant d'une carie non soignée. L'infection peut alors s'étendre très rapidement à toute l'alvéole dentaire, puis traverser l'os et diffuser dans les tissus voisins, notamment musculaires et adipeux. Parmi les nombreuses autres causes possibles, les parodontopathies qui se compliquent faute de soins adaptés, des kystes maxillaires, des fractures des dents ou des structures de soutien, entre autres. Dans l'évolution de la cellulite dentaire, les odontostomatologues distinguent 3 stades en fonction de leur degré d'évolution et donc de leur gravité : # le stade oedémateux avec douleurs épisodiques parfois violentes, tuméfaction inflammatoire des tissus situés sous les muqueuses et sous la peau, parfois un trismus (contraction tonique des muscles masticateurs, avec limitation de l'ouverture de la bouche) encore discret ; # le stade suppuré : les mêmes symptômes, mais amplifiés et continus, en particulier pour la douleur ; la tuméfaction est volumineuse et le trismus peut devenir handicapant, voire même empêcher une investigation odontostomatologique ; # le 3e stade est marqué par le passage à la chronicité, avec parfois apparition de fistules spontanées et d'un nodule sous-cutané. La cellulite devient faciale et l'infiltration se généralise, pouvant même provoquer, faute de soins adaptés, un choc septique, voire la mort. Le traitement consiste, outre l'extraction de la dent responsable sous AL (anesthésie locale), en une antibiothérapie adaptée, accompagnée de soins "classiques" anti-inflammatoires. Dans les stades avancés, l'acte chirurgical sera plus étendu : AG (anesthésie générale) avec élimination de l'abcès, lavage et drainage de la région concernée. Des sites intéressants sur l'étiologie (entre autres) des cellulites périmaxillaires : http://www.santetropicale.com/Resume/37103.pdf ; http://www.semio-radio-dentaire.be/doc%20pdf/syll%20semio%20patho%20dent%20V2004.pdf (à partir de la page 43). * Il existe bien d'autres formes de cellulites. Sans entrer dans les détails, on peut citer la cellulite orbitaire qui est l'inflammation des tissus cellulaires de l'orbite ; la cellulite pelvienne qui est localisée au tissu cellulaire périutérin.

© Georges Dolisi
 
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