| Pharmacologie Abrév. Benzodiazépine. * benzo: du latin benzoe {benz(o)-, -benzénique, -benzoïque}, benjoin ou encens de Java, résine aromatique tirée dun arbre, le styrax ; * di : du préfixe grec di, deux fois ; * azépine : terme désignant un hétérocycle, comme celui du benzène, dans lequel un atome de carbone a été remplacé par un atome dazote ; dans une diazépine, 2 carbones ont été remplacés par de lazote. [Angl. : BZD - Benzodiazepine] Le mot benzodiazépine (ou BZD) est un terme générique incluant un grand nombre de molécules utilisées comme anxiolytiques, anticonvulsifiants, myorelaxants. La caractéristique des benzodiazépines est qu'elles sont basiques et très lipophiles, ce qui va leur permettre de se lier facilement aux protéines plasmatiques et de pénétrer sans difficulté dans l'encéphale où elles vont se fixer sur les récepteurs GABA (*) en augmentant son efficacité. Il en résulte un effet relaxant menant rapidement au sommeil. (*) Abrév. Gamma aminobutyrique acide. * gamma : du grec γ 3e lettre de lalphabet correspondant à la lettre g utilisée avec dautres lettres grecques pour classer des éléments en biochimie, ou pour désigner un rayonnement en physique ou en médecine nucléaire ; * amino : amide et amine sont des dérivés de méthylamide et méthylamine que l'on appelait ammoniaques composés ; amine désigne un composé organique obtenu par substitution à l'hydrogène de l'ammoniac de radicaux acides (-ide) ou hydrocarbonés (-ine) ; * butyro : du latin butyrum [butyr(o)-], beurre ; * acide : du latin acidus [acid(o)-], dune saveur piquante. C'est le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central (SNC) car plus de 40% des synapses sont GABAergiques. Produit à partir de la glutamine, le GABA se fixe sur les canaux ioniques Cl- et provoque leur ouverture. Immédiatement, les ions Cl- du milieu extracellulaire pénètrent dans le compartiment postsynaptique, provoquent une hyperpolarisation de sa membrane qui devient moins excitable. L'effet du GABA est renforcé par certains tranquillisants comme le valium. © Georges Dolisi |