| Otorhinolaryngologie, chirurgie ORL N. f. * végétations : du latin médiéval vegetalis {végétal, végét(o)-, végétation}, qui concerne les plantes, qui en contient ou qui en provient ; * adéno : du grec adên, {adén(o)-, adénine, adénosine}, glande ; préfixe relatif aux glandes et aux ganglions lymphatiques ; * oïde : du grec eidos, {-oïde, -oïdal, -oïdien}, qui a lapparence. [Angl. : Vegetation, Adenoid vegetations] Quand on parle d'amygdales (surtout si elles ont été enlevées), il s'agit des palatines, mais il en existe d'autres qui ont un rôle plus accessoire : les amygdales linguales, situées de part et d'autre de la langue, les amygdales pharyngiennes, qui peuvent s'hypertrophier et former les végétations adénoïdes, situées tout au fond des fosses nasales, les amygdales vélopalatines (cet adjectif est relatif au voile du palais), situées sur la face postérieure du voile du palais (donc invisibles lorsqu'on ouvre la bouche) et les amygdales tubaires, à l'entrée de la trompe d'Eustache. Tous ces organes lymphoïdes jouent un rôle essentiel dans les réactions immunitaires (défense de l'organisme contre les microbes et autres antigènes), d'autant plus qu'elles sont situées à l'entrée des voies respiratoires. Les végétations (ou végétations adénoïdes) s'observent surtout chez l'enfant et sont susceptibles, si elles sont très développées, de provoquer une gêne respiratoire. Elles sont situées en haut de la paroi postérieure du rhinopharynx, en arrière des fosses nasales. Le médecin ORL s'assure, avec un endoscope, de leur état éventuellement inflammatoire, du fait qu'elles sont responsables ou non de rhinopharyngites et d'otites à répétition et décide si nécessaire de leur ablation chirurgicale. © Georges Dolisi |