| Anatomopathologie, gynécologie obstétrique, chirurgie gynécologique N. f. * torsion : du latin populaire torcere, du latin classique torquere : déformer un corps en faisant tourner ses extrémités en sens opposés ou en faisant tourner une extrémité, l'autre restant fixe ; * ovaire : du latin ovarium, de ovum {ovari(o)}, uf, relatif à lovaire. * La torsion de l'ovaire survient surtout chez la femme jeune, sur des ovaires kystiques ou tumoraux, ou en période gestationnelle ou lors d'une PMA (procréation médicalement assistée). L'ovaire augmente de volume et peut se tordre autour de son pédicule qui le relie à l'utérus (composé essentiellement de vaisseaux sanguins, ligaments et nerfs). Les douleurs provoquées par cette torsion ne sont pas spécifiques : douleurs pelviennes, nausées, vomissements. A l'échographie, on observe un ovaire hypertrophié (dont le volume est supérieur à la normale) et un épanchement dans le cul-de-sac de Douglas. Les ovaires en place Autre signe échographique de torsion : la présence de nombreux follicules de trop grande taille. Dans de nombreux cas, la détorsion est spontanée après quelques heures et les douleurs s'estompent progressivement. Sinon, la solution est chirurgicale : le chirurgien (gynécologue) pratique sous coelioscopie la détorsion, et/ou une ponction pour diminuer le volume de l'ovaire. * C'est la torsion du kyste de l'ovaire qui est la plus fréquemment rencontrée. Elle provoque une violente douleur abdominale (qu'il ne faut pas confondre avec celle d'une appendicite s'il s'agit de l'ovaire droit !), avec parfois un état de choc. C'est l'examen échographique qui met en évidence une tumeur kystique. * La torsion tubaire est la torsion d'une trompe de Fallope. C'est une pathologie rare qui nécessite un examen en coelioscopie et il faut généralement enlever la trompe concernée. * On parle de torsion annexielle ou de torsion d'annexe lorsqu'il s'agit de torsion du pédicule de l'ovaire et/ou de torsion d'une trompe. © Georges Dolisi |