Neurologie N. f. * tétra : du grec tettara {tétr(a)-}, quatre ; * parésie : du grec paresis {-parésie, -parétique}, relâchement ; * spastique : du grec spasmos, spastos {spasticité, spastique}, déchirure, contraction. La tétraparésie est une paralysie simultanée des quatre membres, intervenant généralement à la suite d'une importante lésion médullaire (de la moelle épinière). Cette tétraplégie (syn. : quadriplégie) peut être flasque avec abolition des réflexes ostéotendineux et hypotonie, spasmodique avec hypertonie, réflexes ostéotendineux vifs et signe de Babinski. Les causes sont nombreuses et la tétraplégie peut s'installer de façon brutale et rapide (poliomyélite antérieure aiguë, polynévrites et polyradiculonévrites, traumatisme crânien avec fracture ou luxation de la colonne vertébrale) ou au contraire lentement (sclérose latérale amyotrophique, compressions médullaires cervicales basses, discopathies, syringomyélie, sclérose en plaques SEP). Tétraplégique : adj. et n. m. : sujet atteint de paralysie des quatre membres. La tétraparésie est la parésie des quatre membres, c'est-à-dire une paralysie légère, incomplète, avec diminution plus ou moins importante de la force musculaire. Syn. : quadriparésie. La tétraparésie spastique est une forme particulière dans laquelle est présente une anomalie fonctionnelle qui résulte de l'augmentation du réflexe tonique d'étirement. Adj. : tétraparésique : qui est atteint de tétraparésie ou qui concerne la tétraparésie