Gastroentérologie Adj. * syndrome : du grec sundromê , concours, réunion ; ensemble des symptômes qui caractérisent une maladie ; * occlusif : du latin occlusio, fermer un orifice, le conduit d'un canal. Il n'existe pas un mais plusieurs syndromes occlusifs. Il s'agit de l'arrêt progressif ou brutal du transit intestinal (= progression des aliments, bol, chyme et chyle), soit avec une ou plusieurs causes mécaniques, soit par paralysie. L'occlusion intestinale ou iléus représente toujours une urgence médicale. Parmi les nombreuses causes mécaniques : tumeur de contiguïté (située au voisinage immédiat de l'intestin et qui le comprime), hernie inguinale, volvulus (torsion d'une anse intestinale), adhérences péritonéales (= du péritoine), sigmoïdite, maladie de Crohn, hématome, bézoard (concrétion se formant dans l'estomac ou l'intestin et pouvant former un bouchon) etc. En ce qui concerne les paralysies du péristaltisme, elles peuvent aussi avoir de nombreuses causes : ischémie artérielle ou veineuse, hypokaliémie (pas assez de potassium dans le sang), acidose, diabète, saturnisme (excès de plomb dans le sang et les cellules) etc. Le syndrome occlusif peut entraîner rapidement une insuffisance rénale, un iléus biliaire, en plus d'une distension parfois impressionnante de l'intestin en amont. Une autre conséquence redoutable est la prolifération de bactéries et le choc septique. Un
ASP (abdomen sans préparation) montre des images hydro-aériques et une absence de gaz en aval de l'obstacle. On distingue aussi des syndromes pseudo-occlusifs (dont les symptômes font penser au syndrome occlusif) ou pseudo-abdominaux, qui peuvent être dus à des coliques néphrétiques, vésiculaires (lithiases), à un infarctus du myocarde, une hernie inguinale étranglée, une péritonite, une pancréatite etc. Les traitements des syndromes occlusifs sont souvent chirurgicaux.