Neurologie, neurochirurgie N. f. * rhizo : du grec rhiza {-rhize, -rise}, racine, fondement ; * tomie : du grec tomê {tom(o)-, -tome, -tomie}, section, coupe. La rhizolyse consiste en la destruction chirurgicale, par thermocoagulation, d'une ou plusieurs racines sensitives de nerfs rachidiens, dans le but essentiel de soulager des douleurs persistantes et invalidantes. La rhizotomie est une intervention de neurochirurgie qui consiste à sectionner une ou plusieurs racines médullaires. Connue aussi sous le nom de radicotomie, cette section d'une racine nerveuse concerne le plus souvent une racines de l'une des 31 paires de nerfs rachidiens. Dans le cas de certaines dystonies en foyer, y compris le blépharospasme, le syndrome de Meige, la dystonie cervicale, et la dysphonie spasmodique, lorsque les traitements aux médicaments classiques et à la toxine botulinique ne sont plus efficaces, le neurochirurgien peut procéder à une rhizotomie. La technique est soigneusement évaluée pour chaque patient. Elle comprend le sectionnement d'un ou de plusieurs muscles qui se contractent (résection musculaire), le sectionnement des nerfs menant aux racines nerveuses profondes, près de la moelle épinière et l'ablation des nerfs à leur point d'entrée dans les muscles qui se contractent.