Pharmacologie, épidémiologie et santé publique Adj. * quino : de lespagnol quinquina {quin(o)-}, arbre dont lécorce fournit la quinine ; * ine : du suffixe -in, -inal(e), -ine, servant à transformer un mot ou un adjectif en un autre mot ou substantif. [Angl. : Quinic] La quinine est le principal alcaloïde extrait de l'écorce de quinquina (Cinchona). C'est en 1920 que 2 chercheurs français, les pharmaciens Pierre Pelletier et Joseph Caventou, découvrent la quinine, un alcaloïde qu'ils ont réussi à isoler et à extraire de l'écorce de quinquina. La quinine est restée le principal traitement du paludisme (syn. malaria) qui sévissait alors dans de nombreux pays dont l'Algérie. Les frères Edmond et Etienne Sergent, deux pastoriens écrivent : "La quininisation systématique des porteurs de germe était le seul moyen de stérilisation du réservoir de virus... C'est pourquoi nous avons désigné sous le nom de quininisation préventivo-curative la méthode de distribution de la quinine, généralisée à tous les habitants d'une localité fiévreuse quinine, généralisée à tous les habitants d'une localité fiévreuse...." ès la guerre mondiale (1914 - 1918), la quinine est progressivement remplacée par des molécules de synthèse : le premier connu de ces médicaments est la plasmochine (ou proequine) découverte en 1926 par l'Allemand Schulmann ; d'autres suivront : rodoquine, atébrine (ou quinactine) - 1930, nivaquine - 1938, paludrine - 1947, primaquine, etc. Malocide enfin, dans les années cinquante. Le paludisme est une maladie due à un protozoaire : Plasmodium falciparum, transmis par la piqûre d'un moustique du genre Anophèle. La femelle a besoin d'une ingestion de sang pour que la maturation de ses oeufs se réalise. C'est au moment de la piqûre qu'elle injecte des formes primitives du parasite : les sporozoïtes. Pour certaines espèces de Plasmodium, ils migrent ensuite dans le parenchyme hépatique où ils s'installent et se multiplient. Après 10 à 12 jours, une seule cellule du foie peut contenir plusieurs milliers de jeunes parasites appelés mérozoïtes. La cellule éclate et les parasites colonisent les hématies (globules rouges) où ils produisent leurs gamètes qui seront réabsorbés par le moustique lors d'une prochaine piqûre. Les hématies parasitées se rompent (hémolyse) et les parasites colonisent d'autres cellules. Dans le cas de P. falciparum , seules les formes en anneau ou trophozoïtes et les gamétocytes sont habituellement présents dans le sang périphérique. Adj. : quinique : qui se rapporte à la quinine ou au traitement par la quinine. Quininisation (ou quinisation) : traitement d'un malade par la quinine. le premier connu de ces médicaments est la plasmochine (ou proequine) découverte en 1926 par l'Allemand Schulmann ; d'autres suivront : rodoquine, atébrine (ou quinactine) - 1930, nivaquine - 1938, paludrine - 1947, primaquine, etc. Malocide enfin, dans les années cinquante. Le paludisme est une maladie due à un protozoaire : Plasmodium falciparum, transmis par la piqûre d'un moustique du genre Anophèle. La femelle a besoin d'une ingestion de sang pour que la maturation de ses oeufs se réalise. C'est au moment de la piqûre qu'elle injecte des formes primitives du parasite : les sporozoïtes. Pour certaines espèces de Plasmodium, ils migrent ensuite dans le parenchyme hépatique où ils s'installent et se multiplient. Après 10 à 12 jours, une seule cellule du foie peut contenir plusieurs milliers de jeunes parasites appelés mérozoïtes. La cellule éclate et les parasites colonisent les hématies (globules rouges) où ils produisent leurs gamètes qui seront réabsorbés par le moustique lors d'une prochaine piqûre. Les hématies parasitées se rompent (hémolyse) et les parasites colonisent d'autres cellules. Dans le cas de P. falciparum , seules les formes en anneau ou trophozoïtes et les gamétocytes sont habituellement présents dans le sang périphérique. Adj. : quinique : qui se rapporte à la quinine ou au traitement par la quinine. Quininisation (ou quinisation) : traitement d'un malade par la quinine. Schéma : Cycle de Plasmodium falciparum.