Médecine biologique, pneumologie N. f. * pneumonie : du grec pneumôn {pneum(o)-}, poumon. Syn. pulm(o)- ; * virulente : de virus {vir(o)-}, mot latin signifiant pus, humeur, venin, poison ; actuellement, relatif aux micro-organismes de taille inférieure à 0,2 microns, donc aux virus. Syn. : SRAS : syndrome respiratoire aigu sévère. Le 12 mars 2003, l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) déclenche une alerte mondiale contre une nouvelle forme de pneumopathie qui s'est déclarée en Asie (probablement à Canton en Chine le 16 novembre 2002), puis très vite répandue dans de nombreux pays via les transports aériens. Les symptômes sont plutôt "classiques" : fièvre pouvant dépasser 38°C, toux, dyspnée (respiration difficile). Cette nouvelle forme de pneumopathie est qualifiée de atypique car elle touche simultanément les 2 poumons et l'imagerie médicale ne montre pas les images habituelles d'une infection. Des recherches menées très rapidement ont d'abord fait penser (19 mars - équipe de Hong Kong) à un virus de la famille des paramyxoviridae, puis (21 mars - équipe américaine) à un coronavirus muté. Il n'y a pas encore de certitude quant à la nature de ce virus et donc pas de traitement. A la fin du mois de mars, l'Institut Pasteur confirme qu'il s'agit bien d'un coronavirus (comme le virus du rhume) et le 31 mars, on compte plus de 1600 personnes infectées et déjà 60 morts. En avril, on utilise toujours la ribavirine (antivirus à large spectre), faute de mieux. Le 13 avril, une équipe de chercheurs canadiens annonce avoir décrypté le génome de coronavirus (en quelques semaines, ce qui constitue une prouesse), ce qui devrait permettre de mettre au point assez rapidement un test.