Epidémiologie et maladies tropicales N. m. * pian : ce mot est originaire d'une langue sud-américaine, le Galibi ou Kalina, des Indiens qui peuplent la côte atlantique du Nord du Brésil au sud du Venezuela, y compris la Guyane française, le Guyana et le Suriname ; * hémo : du grec haima, {-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-} : relatif au sang ; * rragique : du grec rhagê {-rragie, -rragique}, éruption, jaillissement. [Angl. : Haemorrhagic yaw] Voir d'abord la description du pian. Il existe une variante de pian hémorragique ou bartonellose, causée par une autre bactérie : Bartonella bacilliformis, transmise par un insecte : le Phlebotomus verrucarum. Dans les cas d'affection aiguë, les principaux symptômes sont des crises dépilepsie, des parésies (*) épisodiques puis des périodes dexcitation
(*) * parésie : du grec paresis [parésie, parétique], relâchement, paralysie incomplète. La parésie est une forme modérée de paralysie qui affecte les muscles sans perte totale des mouvements. Il s'agit essentiellement d'une diminution de la force musculaire. En fait, les causes sont neurologiques et non pas musculaires, localisées dans la partie haute de la moelle épinière. On parle de tétraparésie quand cette affection concerne les quatre membres. Comme pour un nombre important de pathologies, on peut observer une tétraparésie aiguë, d'apparition brutale et survenant après un traumatisme, une ischémie dans le tronc cérébral ou la moelle épinière par exemple. Il existe une tétraparésie subaiguë ou chronique, d'apparition souvent très progressive et qui résulte le plus souvent d'un AVC (accident vasculaire cérébral), avec destruction des zones citées ci-dessus. L'adjectif parétique caractérise une telle paralysie partielle et modérée.