Dictionnaire médical

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Paralysie du nouveau-né

Neurologie, chirurgie orthopédique et traumatologique, médecine physique et rééducation fonctionnelle N. f. * paralysie : du latin paralysis, du grec lusis, relâchement, privation du mouvement. La paralysie peut se définir comme une perte partielle ou totale de la faculté de mouvement d'un muscle ou d'un groupe de muscles, d'un organe, voire de toute une partie du corps. Elle résulte généralement d'une atteinte d'un nerf ou d'une zone du système nerveux central. Chaque organe pouvant être atteint de paralysie plus ou moins sévère, il existe un nombre très important de formes de paralysies dont les plus fréquentes et les plus connues sont décrites ci-dessous. Adj. : paralytique : qui est atteint partiellement ou totalement de paralysie. * Paralysie agitante, plus connue sous le nom de maladie de Parkinson. Du médecin anglais et paléontologue amateur, James W. PARKINSON, né le 11 avril 1755 à Hoxton Square (Londres), mort le 21 décembre 1824 à Londres. Affection chronique dégénérative du système nerveux central, décrite en 1817 par le Dr. James PARKINSON, essentiellement caractérisée par un déficit des neurones dopaminergiques. Ces neurones ont la particularité de libérer la dopamine, substance indispensable dans la régulation des mouvements. Si l'on connaît relativement bien ses mécanismes, on ne sait toujours pas quelle est la cause de cette maladie qui apparaît en général après 50 à 60 ans, mais peut également frapper des sujets jeunes (moins de 30 ans). Le boxeur Mohammed Ali et l'acteur Michael J. Fox sont des exemples d'adultes jeunes touchés par cette pathologie. Les principaux symptômes sont bien connus : akinésie (perte de l'initiation et de l'automatisme du geste), tremblements (4 à 8 par seconde) qui affectent surtout les membres supérieurs, cessent pendant le sommeil et diminuent pendant un mouvement volontaire, apparition progressive d'une rigidité du tronc et du cou. Les médicaments antiparkinsoniens sont essentiellement la L-dopa, les agonistes dopaminergiques. Des recherches sont actuellement menées sur la MPTP, toxine du système nerveux central qui provoque l'apoptose des neurones, ainsi que sur le rôle de certaines enzymes : les caspases. Actuellement, il y a plus de 4 millions de parkinsoniens déclarés dans le monde, dont plus de 100 000 en France. * Paralysie obstétricale du plexus brachial ou POPB (syn. : paralysie du bras et de la main, paralysie du nouveau-né) : c'est une paralysie du nouveau-né qui se traduit par une paralysie totale ou partielle du bras et de la main et qui résulte d'une lésion traumatique des nerfs de la racine du bras. On estime à 1 sur 2000 le nombre de nouveau-nés concernés par cette affection qui peut disparaître spontanément, ne régresser que partiellement ou être définitive. Les enfants les plus concernés sont ceux qui ont un poids supérieur à 4 kg à la naissance. Pendant l'accouchement, la tête étant passée, c'est l'épaule qui bloque la sortie. Une traction excessive provoque une dystocie des épaules et une lésion par étirement des nerfs du plexus brachial. La solution, après avoir constaté le poids du bébé et l'éventuelle étroitesse du bassin de la future maman est évidemment la naissance par césarienne. * Paralysie faciale, due généralement à la paralysie des muscles innervés par le nerf VII (septième nerf crânien ou nerf facial). Les neurologues distinguent 2 formes essentielles : la paralysie faciale centrale ou PFC et la paralysie faciale périphérique ou PFP ou paralysie de BELL. La PFC ne concerne généralement que la partie inférieure du visage et se traduit, entre autres, par la disparition du pli nasogénien (qui va de l'aile du nez au menton), l'affaissement de la commissure labiale (des lèvres). Elle peut être due à des accidents vasculaires cérébraux et est souvent associée à une paralysie de la moitié du corps (hémiplégie). La lésion se situe entre le noyau du nerf facial et le cortes cérébral (couche de substance grise qui entoure l'encéphale). La PFP par contre concerne la partie inférieure du visage avec les symptômes précédents, mais aussi la partie supérieure. On note un affaissement de la paupière et la disparition des plis du front, parfois une diminution des sécrétions salivaire et lacrymale. Les causes de la PFP peuvent être nombreuses : traumatisme du rocher, tumeur, atteinte vasculaire, OMA (otite moyenne aiguë), virus ... Il existe de nombreuses variantes de PFP, mais la plus fréquente est la forme dite paralysie faciale "a frigore", qui disparaît souvent spontanément, parfois avec quelques séquelles. Si la paralysie faciale est bilatérale, ces symptômes sont visibles sur les 2 côtés du visage. * Paralysie pseudobulbaire : * pseudo : du grec pseudês [pseudo-], faux, menteur, mensonger ; * bulbaire : du latin bulbus [bulb(o)-, - bulbaire, -bulbie], oignon, en forme d’oignon, relatif au bulbe rachidien. La paralysie pseudobulbaire (ou pseudo-bulbaire est aussi connue sous le nom de syndrome pseudobulbaire. Elle apparaît généralement chez des personnes âgées atteintes d'athérosclérose et résulte de la formation progressive de petits foyers bilatéraux d'ischémie et de ramollissement cérébral, qui se transforment progressivement en lacunes (1) avec atrophie (2) de la substance nerveuse. Les troubles sont moteurs bilatéraux et psychiques : une parésie qui provoque une démarche à petits pas, des crises de rire et de pleurs spasmodiques, un visage totalement inexpressif, un affaiblissement intellectuel généralisé. Certains troubles de la parole avec nasonnement et de la déglutition (dysphagie avec fausses routes) sont caractéristiques de l'atteinte bulbaire. L'évolution se fait inexorablement vers la démence et le gâtisme. (1) Lacune : en anatomie, une lacune est une petite dépression, ou cavité, qui peut être naturelle ou pathologique. Dans ce dernier cas, il s'agit d'une perte anormale de substance d'un tissu. Exemple de lacunes accidentelles ou pathologiques : les lacunes encéphaliques ou cérébrales, révélées en radiologie et qui résultent de petits accidents ischémiques répétés ou AVC (accidents vasculaires cérébraux - ce sont des petits infarctus cérébraux). (2) Atrophie : diminution du volume ou du poids d'un organe ou d'un membre. Perte ou affaiblissement d'une faculté chez un individu. Cette rubrique sera complétée ultérieurement.

© Georges Dolisi
 
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