| Neurologie, neurochirurgie, anatomie, algologie N. m. * nerf : du grec neuron {neur(o)-, -neural, -neurie}, nerf. Avant toute chose, il ne faut pas confondre la fibre nerveuse qui est l'axone d'une seule cellule nerveuse (ou neurone) et le nerf qui est un regroupement plus ou moins important (jusqu'à 500 000) de fibres nerveuses ou neurones. Le neurone est la cellule qui constitue lunité anatomique et physiologique du système nerveux. Il est spécialisé dans la création et la conduction des influx nerveux. Le neurone est essentiellement composé de 3 parties : le corps cellulaire, l'axone et l'arborisation terminale ou terminaison axonique et les influx nerveux (ou potentiels d'action) y circulent toujours dans ce sens (du corps cellulaire vers l'arborisation terminale). Si on observe un neurone moteur, le corps cellulaire est généralement de forme étoilée et présente des ramifications courtes : les dendrites. C'est sur ces ramifications dendritiques, mais aussi sur la membrane plasmique du corps cellulaire que se font les très nombreuses connections avec d'autres neurones (parfois plusieurs dizaines de milliers sur un seul corps cellulaire). Un nerf est qualifié de moteur lorsqu'il part du SNC (système nerveux central) et aboutit à un muscle, de sensitif lorsqu'il part d'un récepteur sensoriel pour aboutir au SNC. D'autres, qui sont en même temps sensitif et moteur, sont des nerfs mixtes. Schéma : coupe transversale d'un nerf. © Georges Dolisi |