Endocrinologie et métabolismes, chirurgie générale N. m. * myx- : du grec muxa {myx(o)-, -myxie}, morve, mucus ; * ome : du grec -ôma, {-ome, -oma}, maladie, corps, tumeur, tuméfaction. Le terme myxome désigne en fait toute tumeur molle, c'est-à-dire qu'il existe une grande variété de myxomes, en fonction de leur localisation et de leur composition. Les myxomes ont tous un aspect plus ou moins gélatineux et on les appellera fibromyxome ou myxofibrome (du latin fibra [fibr(o)-, fibrino-], filament) ou myxome fibreux si on y trouve en plus des structures fibreuses, myxome kystique (du grec kustis [kyst(o)-, -kystique], vessie ; en médecine : le kyste est une tumeur bénigne dont le contenu est liquide ou semi-liquide) ou myxocystome (du grec kustis [-cyste, cyst(o), -cistie], vessie) si il y a eu une évolution vers un kyste, myxochondrome (du grec khondros, [chondr(o) , condr(o)-, -condrie], cartilage) quand il est localisé dans un tissu cartilagineux ou qu'il contient des éléments cartilagineux etc. On a constaté que les myxomes peuvent devenir très volumineux et ont souvent tendance à se développer sous la peau et à récidiver après ablation chirurgicale. A noter qu'on a aussi utilisé le terme de myxoblastome (du grec blastos [-blaste, blast(o)-], germe, qui a un rapport avec le développement embryonnaire) ou tumeur colloïde ou gélatiniforme pour désigner un myxome, quand on croyait qu'il s'agissait d'une tumeur embryonnaire. Adj. myxoïde, (du grec eidos, [-oïde, -oïdal, -oïdien], qui a lapparence) myxomateux, myxomateuse : qui se rapporte à un myxome ou qui en a la nature, qui y ressemble.