Médecine biologique, hématologie Adj. * mono : du grec monos {mon(o)-}, seul, unique ; * nucléo : du latin nucleus {nuclé(o)-, nucléaire}, noyau ; * ose : du grec -ôsis , suffixe désignant des maladies non inflammatoires ou/et des états chroniques ; * infectieuse : du latin infectus, de inficere {infect(o)-}, souiller. Le virus d'Epstein-Barr (EBV), de la famille des Herpès virus, est l'agent responsable de la mononucléose infectieuse ou MNI. Ce virus provoque une adénopathie cervicale (gonflement des ganglions du cou), parfois de la fièvre, une angine et surtout une grande fatigue pouvant aller jusqu'à l'épuisement. La plupart du temps, la MNI est asymptomatique, très répandue et le virus reste dans l'organisme après guérison. Il peut donc y avoir récidive lors d'une période d'immunodépression. Dépistage : augmentation des transaminases hépatiques, quantité anormalement élevée de mononucléaires, notamment des lymphocytes, Un lymphocyte dans un frottis réaction de Paul, Bunnel et Davidson (agglutination d'hématies de mouton ou de cheval), test ELISA. Syn. Maladie du baiser, maladie de Pfeiffer. On le retrouve associé à plusieurs pathologies malignes comme le cancer du nasopharynx, le lymphome de Burkitt, certains lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens, et il est également responsable de syndromes lymphoprolifératifs chez les sujets immunodéprimés, notamment après greffe d'organe ou de moelle osseuse. De façon plus intrigante, il semble être l'élément déclenchant un déficit immunitaire héréditaire lié au chromosome X, ou son révélateur : le syndrome de Purtilo. La MNI se caractérise par 3 pathologies associées : fièvre, pharyngite et adénopathie. Adj. : mononucléosique : caractérisant une importante mononucléose, d'origine variée : Epstein Barr Virus (EBV), Cytomégalovirus (CMV), Virus de l'immunodéficience humaine (HIV) etc.