Dictionnaire médical

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Mésosome

Cytologie, bactériologie N. m. * méso : du grec mesos {méso}, milieu ; * some : du grec sôma {somato-, -some, -somie}, corps. Le mésosome est une invagination parfois importante de la membrane plasmique à l'intérieur du cytosol d'une cellule. Sa présence dans certaines bactéries (le mésosome est une invagination de la membrane plasmique bactérienne à laquelle est attachée le chromosome bactérien) a permis de comprendre les origines évolutives des organites intracellulaires limités par une membrane, comme le noyau, le RE ou réticulum endoplasmique, l'appareil de Golgi, les endosomes, les lysosomes et toutes les vésicules de transport. Exemple du noyau : dans une cellule procaryote très ancienne, une grande invagination de la membrane plasmique, donc un grand mésosome, a progressivement formé une enveloppe autour de l'ADN. Elle s'est finalement complètement détachée de la membrane plasmique par pincement et a ainsi donné naissance à un compartiment nucléaire entouré d'une double membrane. C'est ce qui explique que ce compartiment nucléaire ait la même composition que le cytosol. De plus, les pores nucléaire permettent la continuité et les échanges entre les deux compartiments, nucléaire et cellulaire. Il en est de même pour le RE, le Golgi et les vésicules, entre lesquels se produisent de très nombreux échanges de membranes. Les seuls organites qui ont une origine différente sont les mitochondries et les chloroplastes, qui ont leur propre génome. On admet aujourd'hui que ces organites résultent de l'absorption de bactéries qui auraient vécu en symbiose avec leurs cellules hôtes. La membrane des mitochondries et des plastes résulte donc de la membrane de ces bactéries symbiotiques, de même que leur lumière qui est le reste du cytoplasme bactérien. Cette hypothèse est confortée par le fait qu'il n'y a pas d'échanges de fragments membranaires entre les mitochondries et les chloroplastes avec le reste de la cellule.

© Georges Dolisi
 
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