Pneumologie, hématologie N. m. * Mal, pl. maux : du latin malum, male, dune manière mauvaise, défectueuse, désagréable, douloureuse, qui cause des dommages ; peut aussi avoir valeur de négation. Le mal des montagnes ou mal de l'altitude (ou d'altitude) est un ensemble de malaises que l'on observe chez des personnes qui s'élèvent à des altitudes supérieures à celles auxquelles leur organisme est habitué. Ces malaises sont d'autant plus importants que l'altitude est grande, mais la vitesse de l'ascension est aussi un facteur déterminant. C'est la raison pour laquelle les carlingues d'avions sont pressurisées. Chez certaines personnes, ce mal des montagnes peut commencer à se manifester dès 2000 m. Parmi les principaux symptômes : céphalées (maux de tête), nausées, tachycardie ou accélération du rythme cardiaque, hyperpnée ou accélération des mouvements respiratoires en même temps qu'augmentation de leur amplitude. Dans les cas les plus graves, on a pu noter des dèmes pulmonaires et/ou cérébraux. Le traitement consiste avant tout à redescendre le malade à une altitude raisonnable et à le réhydrater. En effet, en altitude, la pression atmosphérique (barométrique) diminue, de même que la pression partielle des différents gaz qui constituent l'air, y compris la vapeur d'eau. L'hématose (échanges gazeux respiratoires) a donc de plus en plus de mal à se réaliser.