Toxicologie, médecine biologique, pharmacologie Adj. * lyse : du grec lusis {lys(o)-, -lys, lysi-, -lyse, -lytique, -lysine}, dissolution ; * ergide : du grec ergon {-ergie, -ergique}, action, travail. Syn. : Diéthylamide de l'acide lysergique. * di- : du préfixe grec di, deux fois ; * éthyl : du latin aether, du grec hulê [éthan(o)-, éthyl(o)-], bois ; relatif à léthane, gaz combustible C2H6 ; * amide : amide et amine sont des dérivés de méthylamide et méthylamine que l'on appelait ammoniaques composés ; amine désigne un composé organique obtenu par substitution à l'hydrogène de l'ammoniac de radicaux acides (-ide) ou hydrocarbonés (-ine). C'est entre les années 1918 et 1944 que les laboratoires SANDOZ effectuent des recherches sur l'ergot de seigle : Claviceps purpurea. Le 16 avril 1943 le chercheur suisse Albert HOFMANN découvre accidentellement les propriétés hallucinogènes du LSD 25. Le chiffre 25 indique simplement que ce produit synthétisé était le 25ème corps d'une série de 27 molécules synthétisées dans cette même famille. Le LSD 25 se présente sous forme d'un liquide incolore et inodore à sa sortie des laboratoires clandestins, mais on peut le rencontrer sous forme cristallisée ; il est alors blanchâtre. Le LSD ou lysergide est un hallucinogène extrêmement puissant qui est obtenu de façon synthétique à partir de l'ergot de seigle. Il provoque une modification des perceptions sensorielles, des hallucinations visuelles et un état psychique proche du rêve ou du délire. Cette puissante drogue est souvent mal supportée et provoque alors le trip ou "mauvais voyage" accompagné de violentes angoisses, de sentiment de panique, d'actes particulièrement violents et même de suicides. On a également observé que le LSD provoque une dégradation des chromosomes.