| Imagerie médicale et interventionnelle N. m. * hypo : du grec hupo , dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale ; * écho : du latin echo ou du grec êchô {écho-}, répétition dun son répercuté par un obstacle ; * gène : du latin et du grec genesis {-gène, -genèse, -génie, -génique, -génisme, -génétique}, naissance, formation, qui engendre. L'échographe est un appareil basé sur l'émission d'ultrasons à haute fréquence (2,5 à 10 MHz en fonction de la résolution recherchée et de l'organe étudié) et sur la réception des échos renvoyés par les différentes structures tissulaires de l'organisme. Ces ultrasons sont totalement inoffensifs pour l'organisme, se déplacent à environ 1500 m/s dans les tissus. Les appareils actuels effectuent environ 15 à 30 émissions - réceptions par seconde, ce qui permet d'obtenir des images dynamiques. Adj. échogène : qui renvoie tout ou partie des ultrasons qu'il reçoit sous forme d'un écho ; l'échogénicité est le fait, pour un organe soumis aux ultrasons d'un échographe, de renvoyer un écho. * Anéchogène : (du préfixe « a » (an- devant une voyelle ou h muet) : privatif, signifie « sans » ou « arrêt » ou « absence de ») qualifie un milieu qui ne renvoie aucun écho lors d'un examen médical tel que l'échographie, par ex. Dans ce cas, la zone de l'écran correspondant à ce liquide est noire. L'urine contenue dans la vessie est normalement anéchogène aux ultrasons car c'est un liquide simple, sans particules, de même pour l'eau ou le liquide contenu à l'intérieur d'un kyste liquidien. * Normoéchogène : (du latin norma [norm(o)-], règle, équerre, mais aussi normal, correspondant à une valeur moyenne) la normoéchogénicité, pour un milieu normoéchogène, est le fait de renvoyer un écho conforme à une structure normale de ce milieu. * Hypoéchogène : (du grec hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale) qui ne génère que peu d'échos, donnant des plages d'un gris très sombre, proches du noir sur l'écran de l'échographe. Ex. des liquides légèrement chargés en particules. On trouve ensuite, avec une échogénicité croissante, les liquides avec phases solides comme le sang, les mucus, qui font apparaître des gris plus ou moins homogènes, puis les tissus mous (muscles, placenta), gris clairs, et les tissus solides (os) qui sont très échogènes et apparaissent pratiquement blancs. L'hypoéchogénicité est le fait, pour un milieu donné, d'être hypoéchogène. * Hyperéchogène : (du grec huper [hyper-], au-dessus (anatomie) ou supérieur à la normale, en intensité ou en quantité) l'hyperéchogénicité est le fait de renvoyer un écho fort, ce qui peut s'observer dans l'étude des tissus durs, les os et des calculs mais également les gaz contenus dans les viscères (notamment le colon), certains angiomes, certaines métastases et ceci d'autant plus qu'elles sont déjà calcifiées. Échographie : n. f. - technique d'imagerie médicale qui utilise l'échographe. Cette technique est de plus en plus utilisée du fait de son innocuité, et elle permet d'observer des tissus fragiles comme l'il, le ftus ... Échographique : adj. qui se rapporte à l'échographie. © Georges Dolisi |