Médecine générale, épidémiologie et santé publique N. m. * hygiéniste : du grec hugieinon {hygién(o)-}, salubre, sain. En milieu hospitalier comme dans tous les établissements de soins recevant du public, les mesures d'hygiène recommandées et appliquées par des médecins et des infirmières hygiénistes, font partie intégrante de l'activité et de la qualité des soins, dans un but évident : réduire autant que possible les risques de maladies nosocomiales. Ces infections nosocomiales (* nosocomial : du grec nosokomeone [nosocomial], hôpital, caractérise une maladie contractée en milieu hospitalier, ou * noso : du grec nosos [noso-, -nose], maladie ; comial : du grec komeo : soigner.) sont les infections qui sont acquises dans un établissement de soins, c'est-à-dire qui étaient absentes à l'admission. Lorsque l'état infectieux du patient à l'admission est inconnu, l'infection est classiquement considérée comme nosocomiale si elle apparaît après un délai de 48 heures d'hospitalisation. Ce délai est cependant assez artificiel et ne doit pas être appliqué sans réflexion. Ces infections peuvent être directement liées aux soins (par exemple l'infection d'un cathéter) ou simplement survenir lors de l'hospitalisation indépendamment de tout acte médical (par exemple une épidémie de grippe). Germes nosocomiaux. Le CLIN ou Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales suit de près les Projets d'Établissement des hôpitaux et, en relation avec eux, émet des recommandations dans le sens d'une meilleure protection des malades contre ces infections nosocomiales.