| Anatomie, histologie cytologie N. m. * cône : du latin conus, du grec kônos, cône ; * rétine : du latin médiéval retina {rétin(o)-}, ou du latin classique rete, filet ; en biologie, désigne la rétine, membrane sensible de lil. En anatomie, on appelle cône toute structure qui en a schématiquement la forme, c'est-à-dire qui présente une partie plus ou moins circulaire, opposée à un sommet plus ou moins pointu. On connaît des structures pleines ou creuses, dont voici quelques exemples. * Le cône rétinien ou cône de la rétine est formé des cellules de la partie centrale de la rétine, aux environs de la macula. Ce sont ces cellules qui servent à la vision diurne, alors que les cellules en bâtonnets, périphériques, permettent surtout la vision nocturne ou crépusculaire. * A l'intérieur de l'il, les rayons lumineux forment ce que l'on appelle le cône visuel ou cône oculaire : sa base est déterminée par le diamètre variable de la pupille (ouverture de l'iris) et son sommet est l'image formée sur la rétine, étant entendu que ce sommet dépend du pouvoir d'accommodation par le cristallin. * En neuroanatomie, l'extrémité inférieure de la moelle épinière est le cône médullaire ou cône terminal. C'est à ce niveau que partent de nombreux nerfs lombaires et sacrés qui forment le plexus lombaire et la queue de cheval. © Georges Dolisi |