Coloproctologie, imagerie médicale et interventionnelle N. f. * colono : du latin impérial colon, lui même tiré du grec kôlon , gros intestin, côlon, partie comprise entre l'appendice et le rectum ; * scope, scopie : du grec skopein, {-scope, -scopie, -scopique}, regarder. La coloscopie est actuellement l'examen de référence pour mettre en évidence d'éventuelles lésions du côlon. Les médecins spécialistes recommandent cet examen une fois tous les 5 ans, à partir de 50 ans. La coloscopie consiste à observer l'intérieur du côlon grâce à un coloscope, tube optique souple relié à un système informatique et un moniteur. Le jour précédant l'examen, le patient doit procéder à un lavement intestinal, qui consiste à boire 2 litres de solution laxative le matin, 2 autres litres le soir. Selon les centres hospitaliers ou à la demande du patient, la coloscopie peut se faire sous anesthésie générale (recommandée si elle n'est pas contre-indiquée). Le coloscope est introduit par l'anus ; le médecin praticien peut lui faire prendre des virages assurant ainsi la visualisation de tout le côlon et même d'une petite portion de l'intestin grêle. Pendant l'examen une certaine quantité d'air ou de CO2 est insufflée dans le côlon pour le déplisser et permettre une meilleure observation de toute la paroi interne. Si nécessaire, le coloscope permet également de pratiquer des biopsies (ablation de polypes, prélèvement d'un fragment d'une structure suspecte) qui seront ensuite envoyées à un laboratoire d'anatomopathologie. Les complications sont exceptionnelles : perforation de la paroi intestinale, hémorragie, entre autres. La législation actuelle fait que le patient est obligatoirement informé des risques encourus par l'anesthésiste réanimateur et le médecin (généralement un chirurgien) qui va pratiquer la coloscopie. Syn. : Colonoscopie.