| Cardiologie, neurologie N. m. * centre : du latin centrum {centr(o)-, -centrie, -centrique, -centrisme}, centre ; * cardio : du grec kardia {cardi(o)-, -carde, -cardie, cardiaque}, cur ; * modérateur : du latin moderari, de modus {-modérateur}, mesure, qui diminue une intensité jugée excessive. Les centres cardiorégulateurs ont pour but d'adapter notre rythme cardiaque aux différentes activités, du repos à l'effort intense. Il s'agit essentiellement d'un centre cardioaccélérateur (ou cardio-accélérateur) et d'un centre cardiomodérateur (ou cardio-modérateur) ou cardio-inhibiteur. * Le centre cardioaccélérateur est un relai synaptique sous-bulbaire du système nerveux sympathique et il est situé dans la partie antérieure de la moelle épinière. Il reçoit des informations relatives à la pression artérielle, en provenance du centre vasomoteur (sympathique), qui est lui-même en relation avec le centre cardiomodérateur (parasympathique). * Le centre cardiomodérateur (ou cardio-inhibiteur) est un centre sous-bulbaire du système nerveux parasympathique qui reçoit des informations relatives à la pression artérielle par les nerfs de Cyon-Ludwig et les nerfs de Hering. Il est relié par des interneurones au noyau du nerf vague d'où partent les nerfs X ou pneumogastriques. En cas d'hypertension, ces nerfs pneumogastriques sont stimulés et libèrent, à leur extrémité cardiaque, de l'ACh ou acétylcholine qui ralentit le rythme et diminue la force des contractions cardiaques. Le centre cardiomodérateur est ainsi relié au centre cardioaccélérateur et vasomoteur sympathique qui est alors inhibé. * Les centres cardionecteurs (* necteur : du latin necto, nectere [-necteur], unir, nouer, établir un lien) sont responsables de la contraction du cur et correspondent donc aux nuds du tissu nodal. On distingue deux centres : le centre atrionecteur qui permet la contraction des oreillettes et qui est constitué par le nud sinusal de Keith et Flack et le centre ventriculonecteur ou nud d'Ashoff et Tawara pour la contraction des ventricules. © Georges Dolisi |