Dictionnaire médical

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Bartholinite

Gynécologie N. f. * Bartholin : du médecin danois né le 13 août 1625 à Roskilde, mort le 4 novembre 1698 à Copenhague ; * ite : du grec -itis , suffixe désignant, en médecine, une maladie inflammatoire. Quelques rappels préalables : la vulve est l'ensemble des organes génitaux externes féminins. Saillie de forme ovoïde et surmontée d'une pilosité triangulaire, la vulve s'étend du pubis à l'anus. La fente vulvaire la divise en deux bourrelets latéraux, plus connus sous le nom de grandes lèvres, qui s'effacent en avant sur une saillie médiane : le mont de Vénus. Elles recouvrent plus ou moins deux replis muqueux : les petites lèvres, qui se réunissent à l'avant pour former un capuchon qui recouvre le clitoris, organe érectile. Entre les petites lèvres : le vestibule avec l'orifice de l'urètre (urinaire) à l'avant et celui du vagin vers l'arrière. En plus, 2 paires de glandes : les glandes de Bartholin, dans la moitié postérieure et celles de Skène, à gauche et à droite de l'orifice urinaire. Ces glandes ont pour rôle essentiel de lubrifier la vulve et le vagin pendant le rapport sexuel. Pour les glandes de Bartholin, un petit canal excréteur débouche entre les petites lèvres et l'hymen. Ces 2 glandes augmentent rapidement de volume après la puberté, puis régressent après la ménopause. Leur sécrétion est un liquide filant et incolore, qui est produit en permanence, mais surtout pendant les rapports sexuels et qui lubrifie le vestibule, entre les petites lèvres et le vagin. La bartholinite est donc l'inflammation de ces glandes de Bartholin. Les glandes de Skène ou glandes para-urétrales : c'est en 1950, que Ernest Gräfenberg décrit son fameux point G : une zone située sur la face antérieure du vagin, qui gonfle et émet un liquide pendant l'orgasme. Des travaux plus récents ont montré que les tissus des glandes de Skène qui se trouvent entre le vagin et l'urètre et autour de l'urètre sont semblables à ceux de la prostate de l'homme. Le Docteur Zaviacic propose de rebaptiser les glandes de Skène : prostate féminine. Cette prostate féminine correspond anatomiquement au point G et a un poids d'environ 5 grammes, contre 20 à 25 g pour celle de l'homme. On admet maintenant que cet organe joue un rôle important dans le déclenchement de l'orgasme pendant les mouvements du pénis dans le vagin, de la même façon que les massages prostatiques chez l'homme. On peut mieux comprendre alors que les femmes chez lesquelles cette prostate est presque inexistante puissent présenter une anorgasmie, alors que d'autres, ayant une prostate très développée soient qualifiées de "femmes fontaines" tant la sécrétion pendant l'orgasme peut être abondante.

© Georges Dolisi
 
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