Dictionnaire médical

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Antre pylorique

Gastroentérologie, médecine biologique, endocrinologie et métabolismes N. m. * antre : du grec antron, du latin antrum {antr(o)-, -antral}, cavité naturelle profonde ; l’antre désigne aussi bien une partie de l’estomac (antre pylorique) que la cavité située dans la mastoïde et qui communique avec l’oreille moyenne ; * pylorique : du grec pulôros {pylor(o)-, -pylorique}, qui garde la porte ; orifice de sortie de l’estomac. [Angl. : Pyloruc antrum] L'estomac se divise en 2 régions principales : * le fundus avec les grandes fundiques, qui occupe environ 85% de la surface de la muqueuse gastrique et qui comprend essentiellement trois types de cellules : les cellules pariétales qui sécrètent l'acide chlorhydrique et le facteur intrinsèque, les cellules principales ou à pepsine qui sécrètent la pepsine, et les cellules à mucus (ce mucus mettant la paroi gastrique à l'abri contre l'acidité et l'action des enzymes). * L'antre qui est la zone des glandes pyloriques (le pylore est la communication entre l'estomac et le duodénum), environ 15% de la surface de la muqueuse gastrique, avec deux types de cellules : des cellules à mucus qui sécrètent aussi des pepsinogènes (groupe II) et les cellules "G", principal type cellulaire endocrine de l'estomac, qui produisent la gastrine. La gastrine est l'hormone qui est responsable de la stimulation de la sécrétion gastrique (l'autre mécanisme est nerveux : c'est une branche du nerf vague ou pneumogastrique ou X - 10e paire de nerfs crâniens). Lorsque l'on fait une exploration biologique de l'estomac, les 2 produits le plus souvent dosés sont le suc gastrique et la gastrine. - La gastrine est un polypeptide de poids moléculaire 1500, contenant une quinzaine d'acides aminés. Sa sécrétion est provoquée par l'arrivée des aliments au contact de la paroi antrale et interrompue par l'augmentation de l'acidité gastrique. Son dosage se fait généralement par radio-immunologie sur un prélèvement de 5mL de sang chez le sujet à jeun. La valeur considérée comme normale est de moins de 100 ng/L (nanogrammes par litre de sérum), mais cette valeur peut varier notablement d'un laboratoire à l'autre. En ce qui concerne les variations pathologiques, on observe une nette diminution après une vagotomie et une augmentation dans l'anémie pernicieuse, le syndrome de Zollinger-Ellison où l'on trouve un adénome des îlots de Langerhans qui produit de grosses quantités de gastrine; lors d'un ulcère duodénal, d'une gastrite atrophique, d'une insuffisance rénale chronique, entre autres. - Le suc gastrique est normalement incolore ou très légèrement teinté de jaune et faiblement odorant. Il est secrété à raison de 1 à 1,5 litres par 24 heures. L'examen cytologique ne montre que quelques leucocytes, hématies et cellules, sans débris alimentaires si le sujet est à jeun depuis au moins 12 heures. Quant aux bactériologies, il n'y en a aucune qui résiste à la forte acidité du suc gastrique qui est donc pratiquement stérile. Seuls les bacilles de Koch (tuberculose) peuvent résister au milieu gastrique quand un malade avale ses expectorations. Le liquide gastrique est un mélange d'une sécrétion acide produite par les puits gastriques du fundus (partie haute de l'estomac), riche en HCl (acide chlorhydrique) et d'une sécrétion alcaline, produite par la région antro-pylorique (région de l'antre proche du pylore - partie basse de l'estomac), qui contient de la mucine et du bicarbonate de sodium. Les deux fractions acide et alcaline ne se neutralisant pas, il en résulte, pour le liquide gastrique prélevé à jeun, un pH voisin de 3,8. Dans certaines pathologies comme les ulcères gastro-duodénaux, l'anémie de Biermer entre autres, il est intéressant de doser l'acidité libre (0,5 à 0,6 g d'HCl par litre et l'acidité totale (environ 1g HCl/L). Ces calculs permettent ensuite d'évaluer le débit d'ions H+ en fonction de l'acidité libre et du temps de recueil. (*) Mucine : * muco : du latin mucus, mucosus [muc(o)-, -muqueux, -mucine], humeur visqueuse contenant des protides, sécrétée par des tissus de revêtement, destinée à retenir poussières et microbes ; * ine : du suffixe -in, -inal(e), -ine, servant à transformer un mot ou un adjectif en un autre mot ou substantif. La mucine est le principal constituant du mucus et lui confère ses propriétés de viscosité et d'élasticité. C'est une glycoprotéine qui assure une fonction structurale de protection dans les voies aériennes et digestives. Des chercheurs ont montré que la mucine est capable de se lier par adhésion à certains virus et bactéries, diminuant ainsi leur pouvoir de pénétration dans les cellules (virus) et facilitant leur attaque par le système immunitaire (bactéries). On trouve de la mucine dans la salive, toutes les sécrétions muqueuses, la bile, la synovie, mais aussi dans certaines tumeurs et liquides pathologiques.

© Georges Dolisi
 
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