Anatomie, neurologie N. f. * aire : du latin area , portion de surface. Pour déterminer avec précision les différentes aires corticales et surtout leurs fonctions, les neurologues et physiologistes disposent de moyens modernes et efficaces. L'une de ces méthodes est l'utilisation de la tomographie par émission de positrons, connue sous le nom de PET (positron emission tomography). Dans une veine de l'avant-bras, on injecte un liquide isotonique (généralement de l'eau) marqué avec un isotope de l'oxygène : 15O. Cet isotope, sans danger pour l'organisme, a la particularité d'émettre des positrons. Ceux-ci vont réagir avec des électrons du milieu et produire des rayons gamma, enregistrés par des capteurs spécifiques qui vont ainsi faire apparaître l'activité cérébrale. Grâce à l'informatique, celle-ci apparaîtra en couleurs. On regroupe les aires corticales (du latin cortex, corticis, écorce, racine des termes relatifs au cortex (cérébral, surrénal) ou du cortex cérébral en différents groupes, qui tiennent compte de leur fonction principale. * Les aires effectrices (du latin effectus, réalisation, de efficere, achever : ce qui est produit par laction dune chose) ou motrices (du latin motor, de movere [-moteur, -motricité, moto-], qui produit un mouvement ou qui le transmet) sont celles dont la stimulation fait apparaître un ou plusieurs mouvements. Elles sont à l'origine des voies pyramidales et extrapyramidales. * Les aires réceptrices (du latin recipere, receptio [-récepteur, -réception], qui reçoit, fait de recevoir) ou sensitives (du latin sensibilis, se sentire [-sensibilité, -sensitif], sentir, ressentir, percevoir) se reconnaissent au fait que leur destruction provoque des anesthésies dont l'intensité varie en fonction de l'étendue de la zone détruite. On les appelle également des aires de projection primaires. * Les aires associatives sont celles dont la stimulation et la destruction ne provoquent ni mouvement, ni anesthésie, mais des troubles variés. Ces aires occupent les espaces laissés libres par les précédentes et on les appelle aussi aires de projection secondaires. Il existe également des aires dont la destruction ne produit aucun effet et que l'on appelle des aires silencieuses.