Médecine biologique, biochimie - N. f. * stéaro : du grec stear, steatos [stéaro-, stéato-], graisse ; * ine : du suffixe -in, -inal(e), -ine, -inine, servant à transformer un mot ou un adjectif en un autre mot ou substantif. La stéarine est un dérivé pulvérulent de l'acide stéarique, qui a son point de fusion à 55°C. C'est le triglycéride de l'acide stéarique, c'est-à-dire que 3 molécules d'acide stéarique se combinent au glycérol pour former un triglycéride : c'est la stéarine. Produite industriellement, elle est très utilisée dans la fabrication des savons (réactions de saponification) et des cires. L'acide stéarique est un acide gras saturé (qui ne contient pas de doubles liaisons) à 18 atomes de carbone, de formule C18H36O2 et dont le point de fusion se situe à 69,2°C. Découvert par Chevreul, il est présent dans pratiquement toutes les graisses animales et végétales. Au début du XIXe siècle, il était préparé dans des usines spéciales : les stéarineries, dont la première a fonctionné à Nancy. Dans des autoclaves, on y dissociait les graisses et huiles animales et végétales en acides gras et glycérol. Les stéarates sont les sels de l'acide stéarique.