Angiologie et médecine vasculaire, pharmacologie - Abrév. Maladie thromboembolique. * maladie : du latin impérial male habitus, en mauvais état, qui a d’abord donné « malabde » vers 980, puis maladie et malade en 1155, personne qui souffre d’une altération de la santé ; * thrombo : du grec thrombos [thromb(o)-], caillot, en rapport avec la coagulation du sang ; * embolique : du grec embolê [embolie], attaque, obstruction des vaisseaux. Elle débute dans la plupart des cas par une TVP (thrombose veineuse profonde), et atteint en France 50 à 100 000 personnes (avec 5 à 10 000 décès). A l'origine, la triade de VIRCHOW : facteur pariétal, hypercoagulabilité, stase veineuse. Un caillot se forme dans une veine du mollet. Ce thrombus peut adhérer à la paroi ou se libérer et oblitérer complètement la lumière de la veine. Les signes d'une TVP sont la douleur à la palpation, l'ischémie des membres, la phlébite bleue, entre autres. Examens : échodoppler, phlébographie, IRM. Traitements : ce sont des anticoagulants tels que les HBPM (héparines de bas poids moléculaire) qui remplacent progressivement les HNF (héparines non fractionnées), puis anticoagulants oraux. On utilise aussi l'AVK (antivitamine K).