Anatomie, neurologie, hématologie - N. f. Du grec lagôn [lac(o)-], du latin lacuna [lacun(e)-], cavité, espace vide. En anatomie, une lacune est une petite dépression, ou cavité, qui peut être naturelle ou pathologique. Dans ce dernier cas, il s'agit d'une perte anormale de substance d'un tissu. Exemple de lacunes accidentelles ou pathologiques : les lacunes encéphaliques ou cérébrales, révélées en radiologie et qui résultent de petits accidents ischémiques répétés ou AVC (accidents vasculaires cérébraux - ce sont des petits infarctus cérébraux). Les lacunes métaphysaires, relativement fréquentes chez les adolescents, sont des zones plus claires, observées en radiologie et situées dans les os longs, entre la diaphyse (partie longue de l'os) et les épiphyses (têtes de l'os). Elles peuvent traduire la présence d'un fibrome osseux qui est une tumeur bénigne. Exemple de lacunes "normales" : les lacunes intercellulaires, petite espaces naturels qui permettent entre autres, la circulation de la lymphe interstitielle, responsable des échanges gazeux et nutritionnels entre le sang et les cellules. Adj. : lacunaire, lacuneux, se : qui se rapporte à une lacune ou qui en a l'aspect.