Hépatologie, médecine biologique, épidémiologie et santé publique - N. f.
Du grec -itis [-ite], suffixe désignant, en médecine, une maladie inflammatoire. Quelques chiffres (Fondation pour la Recherche Médicale - janvier 2001
http://www.frm.org/ ) : 2 milliards de personnes infectées dans le monde, 100 000 nouvelles contaminations par an dont 10 000 hépatites aiguës en France. Les modes de contamination sont les mêmes que pour le VIH, avec une différence importante : le VHB (virus de l'hépatite B) est beaucoup plus infectieux. Les individus les plus concernés sont les consommateurs de drogues par injection (voie parentérale) et les personnes qui ont des partenaires sexuels multiples. Vaccin efficace à 100%, remboursé par la Sécurité Sociale. Le dépistage (obligatoire au 6e mois de grossesse) et la vaccination devraient être systématiques pour toutes les personnes présentant un risque : nées en Afrique ou en Asie, toxicomanes, partenaires sexuels multiples. La transmission maternofoetale est également possible. Le VHB ou HBV (virus de l'hépatite B) est apporté par le sang, puis infecte les cellules hépatiques dans lesquelles il se multiplie. Libérés par les hépatocytes malades, ils envahissent les cellules voisines. Une inflammation persistante s'installe. A la nécrose des cellules succède la fibrose (remplacement des cellules mortes par un tissu fibreux non fonctionnel). La maladie progresse vers la cirrhose. Le traitement repose sur l'interféron alpha et sur un autre antiviral : la ribavirine.