| Hématome dural Hématome extradural Hématome intracérébral Hématome intramusculaire Hématome pulsatile Hématome rétroplacentaire Hématome sous-dural Hématologie, histologie cytologie, neurologie, chirurgie générale, gynécologie obstétrique - N. m. Du grec -ôma, [-ome, -oma], maladie, corps, tumeur, tuméfaction. Un hématome est une collection (ou accumulation) de sang qui intervient dans un organe ou un tissu, généralement après un traumatisme ou pendant certaines maladies de la coagulation (avitaminose K par ex.) et produisant une hémorragie interne. Dans la plupart des cas, l'hématome est superficiel, se traduit par une coloration bleue noire (c'est un "bleu", et régresse spontanément, mais le chirurgien peut être amené à pratiquer son incision puis sa ponction si cet hématome s'avère compressif ou si il représente un risque infectieux. Il existe plusieurs sortes d'hématomes, selon leur localisation et les conséquences de leur présence. Quelques exemples ci-dessous, pouvant nécessiter une intervention chirurgicale. Parmi les conséquences d'un traumatisme crânien plusieurs hématomes, dont * l'hématome dural qui correspond à une quantité plus ou moins importante de sang qui s'accumule dans la dure-mère, méninge la plus externe de l'encéphale ; * l'hématome extradural, situé entre la dure-mère et l'os de la boite crânienne ; relativement rare et associé à une fracture du crâne, il résulte d'un coup sur le côté de la tête avec rupture d'une artère de la dure-mère et peut entraîner des symptômes allant du simple mal de tête à l'hémiplégie ou au coma ; * l'hématome sous-dural est un épanchement de sang à l'intérieur des méninges et a des conséquences qui peuvent être bénignes ou au contraire particulièrement graves. Citons enfin l'hématome intracérébral (dans le tissu nerveux du cerveau) qui va agir comme une véritable tumeur vis-à-vis des tissus environnants. Il nécessite généralement une intervention de neurochirurgie. Les hématomes intramusculaires résultent eux aussi de traumatismes (généralement des chutes) et, si leur gravité est bien moindre que pour le tissu cérébral, il peut arriver que le chirurgien soit amené à pratiquer une incision pour pouvoir le ponctionner. Autre exemple (parmi bien d'autres) : l'hématome pulsatile, ainsi qualifié car, situé près d'une artère, il suit ses mouvements. En gynécologie obstétrique, l'hématome rétroplacentaire peut se produire entre le placenta et l'utérus, après une chute ou un traumatisme pendant la grossesse. Il résulte aussi souvent d'une hypertension artérielle, d'un diabète, d'un hydramnios (excès de liquide amniotique), par ex. Cette pathologie peut nécessiter une intervention chirurgicale d'urgence. © Georges Dolisi |