Dictionnaire médical

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Abréviations S Sac Sacc Sacchar Sacr Sain Salm Salmonell Salp Salping San Sana Sang Sani Saph Sarc Scap Scapul Scar Schi Schist Schiz Scia Scie Science Scin Scint Scis Sclé Sclér Scol Scolio Scop Scot Seb Sebo Segm Segment Sept Septic Shif Sial Sibu Sidé Sidéro Sigmoïd Sign Signe de Sinu Sinus Siro Siru Sixi Soci Sodi Solu Solv Soma Somato Somi Soph Soud Sous Span Spas Spasm Spec Sper Sperm Sphi Sphinctér Sphy Sphygm Sphè Sphé Spin Spir Spiro Spla Splanchno Splé Splén Spon Spondyl Stad Stag Stap Staphyl Stapéd Stas Stat Sten Ster Sterco Stom Stre Strepto Stro Stéa Stéat Stén Sténo Stér Stéril Stérol Stéroïd Stéréo Sub Subi Subl Subs Suc Sudo Sudor Sueu Sueur Sui Suic Sulc Suns Supe Supr Supra Sur Sura Surc Surd Surf Suri Surj Surn Suro Surp Surr Surs Sus Sym Symb Symp Sympath Syn Syna Sync Synd Syndesm Syndrome Syne Syno Synovi Synt Syné Syph Syphil Syri Syring Syst Séba Sébo Sémi Sémio Sémé Séne Sér Séro Séru
Sarcopénie

Myologie, biologie moléculaire, génétique, recherche médicale, gérontologie - N. f. * sarco : du grec sarks, sarkos [sarco, -sarque], chair ; * pénie : du grec penia [-pénie, -pénique], pauvreté, insuffisance, en diminution. La sarcopénie est le résultat de la diminution progressive, souvent physiologique (normale et due à l'âge), de la masse musculaire. Cette fonte musculaire (fonte : du latin fundere, verser, répandre ; * musculaire : du latin musculus [musculo-, -musculaire], petite souris, relatif au muscle et à ses fibres irritables et contractiles assurant les mouvements. Syn. : myo-) correspond à une atrophie musculaire : le muscle diminue en masse et en volume, mais comme il est généralement remplacé par de la graisse, la personne concernée maigrit rarement. Les causes de cette pathologie sont nombreuses : immobilisation musculaire post-traumatique ou par paralysie, sédentarité, certaines maladies génétiques (myopathies), régime amaigrissant trop pauvre en protéines ou n'en contenant plus, cancers, entre autres. L'équilibre entre le renouvellement des protéines musculaires et leur altération physiologique (normale) est rompu. L'impact de cette fonte musculaire est immédiat : tout effort entraîne une fatigue excessive. Une autre cause pouvant être considérée comme normale, est le vieillissement qui nous fait perdre 10 à 15% de capacités musculaires tous les 10 ans dès la quarantaine. Mais dans tous les cas, l'altération du tissu musculaire est due à un nombre important de facteurs, dont certains génétiques, d'autres dépendant de notre environnement et en particulier de l'alimentation (oxydation radiculaire - rôle des radicaux libres qui accélèrent les altérations du tissu musculaire, importance de certains acides aminés comme la leucine). En 2006, des chercheurs ont mis en évidence le rôle d'une molécule signal nommée NF-kB (nuclear factor - kappa B - c'est un facteur de transcription) dans la fonte musculaire, mais aussi dans d'autres pathologies comme la SEP (sclérose en plaques). Cette NF-kB est activée par une autre protéine : IKK2 (IKK1 et IKK2 sont des sérines kinases - inhibiting kappa B kinase). Ils ont montré que non seulement le blocage de IKK2 (donc de NF-kB) a empêché la fonte musculaire chez des souris blessées aux membres postérieurs, mais qu'il a en plus accéléré la régénération musculaire. On sait aussi que le facteur de croissance IGF-1 a un effet positif non négligeable dans la reconstruction du tissu musculaire. Toutes ces données récentes représentent un espoir pour l'aboutissement de recherches pour lutter contre toutes les formes de fonte musculaire.

© Georges Dolisi
 
< vers le menu principal Politique de confidentialité | App Privacy Policy | Contact ^ haut de la page
© 2006, 2020 Medicopedia Powered by JIMaroc